Quel régime alimentaire après un cancer de l’intestin ?
Nous parlons ici du cancer de l’intestin, non pas parce que le régime sans résidu peut le modifier comme tous les cancers, il constitue une maladie incurable ; mais les fautes d’hygiène peuvent entraîner des troubles digestifs, des auto-intoxications d’origine alimentaire très préjudiciables aux patients.
Le cancer intestinal se développe le plus habituellement sur l’iléon et le rectum, rétrécissant le calibre du tractus digestif et produisant la rétention des matières alimentaires ou fécales. Les fermentations et putréfactions, consécutives à cet arrêt, mettent en circulation dans l’organisme des produits solubles éminemment toxiques.
Il faut donc donner aux malades une alimentation suffisante, mais aussi peu putrescible que possible. Le régime sans résidu, préconisé pendant la période de refroidissement de l’appendicite, convient dans le cas de cancer de l’intestin, on y pourra joindre soit des injections de sérum, soit des injections de lécithines solubles.
Devant l’impuissance absolue de l’art médical à guérir d’aussi terribles maladies, il ne faut pas s’entêter à vouloir imposer un régime résidu trop absolu : l’humanité la plus élémentaire veut qu’alors on satisfasse dans la mesure du possible les désirs et même les caprices des malades. Le médecin ne doit pas alors oublier qu’il est le spectateur impuissant des progrès fatals d’un mal qui ne pardonne pas.
On peut dire que, dans ces dernières années, la crainte de l’entérocolite muco-membraneuse s’est répandue avec la même diffusion que la crainte de l’artériosclérose. L’entérocolite est certainement très fréquente, mais l’exagération s’est mise de la partie et l’engouement des Français pour les méthodes suisses, en les entraînant en masse de l’autre côté des Alpes, est certainement hors de proportion avec la fréquence de la maladie.
Depuis quelques années d’ailleurs l’enthousiasme s’est un peu refroidi et aujourd’hui beaucoup sont convaincus que, même en France, l’entérocolite peut être soignée avec succès.
Cette maladie est un véritable syndrome, en ce sens qu’elle relève de facteurs multiples : irritations réflexes, parties des organes utéro-ovariens; névrose généralisée ou, comme on dit maintenant, neurasthénie; surmenage de toute sorte, dysenterie, etc., mais la suralimentation est certainement une de ses causes productrices les plus fréquentes, c’est pour cette raison que l’entérite est si commune chez les arthritiques.
Quelle que soit sa cause première, l’entérocolite se traduit par un certain nombre de symptômes cardinaux, que nous devons passer en revue.
source : http://gallica.bnf.fr/?lang=FR
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